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C’est quoi la testostérone ? Définition, rôle et taux normal

Taux normaux de testostérone selon l’âge

Cette action est inhibitrice puisqu’elle ralentit l’activité de l’hypothalamus. De plus, les mesures indirectes de la testostérone prénatale suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle organisationnel dans la structuration des connexions neuronales ou la détermination de la morphologie cérébrale de l’embryon[11]. À la suite de la différenciation des gonades en testicules (différenciation induite par la protéine TDF codée par le gène SRY), la testostérone apparaît au niveau embryonnaire chez les mâles.

Toutefois, le lien entre les deux éléments chez la femme reste largement sujet à controverse dans la communauté scientifique. ► La testostérone est une hormone mâle sécrétée par les glandes surrénales (au-dessus des reins) et les organes sexuels. Dans tous les cas où on suspecte une maladie altérant la testostérone, le dosage de la testostérone se réalise grâce à un prélèvement sanguin.

En cas de besoin, des traitements substitutifs et des mesures hygiéno-diététiques peuvent permettre de rétablir un taux de testostérone normal. Lors d’une stimulation sexuelle, le cerveau libère de la testostérone qui agit au niveau des corps caverneux du pénis. Ces tissus érectiles se gorgent alors de sang, entraînant le durcissement du pénis. La testostérone est la principale hormone masculine et elle est présente chez les femmes à des niveaux de concentration beaucoup plus faibles. Néanmoins, cette hormone peut avoir des conséquences importantes sur le corps féminin.

Après 30 ans, la plupart des hommes commencent à connaître une baisse progressive de la testostérone. Une diminution de la libido s’accompagne parfois de la baisse de la testostérone, conduisant de nombreux hommes à croire à tort que leur perte d’intérêt pour le sexe est simplement due au vieillissement[16]. Chez les femmes, la quantité de testostérone circulante diminue aussi avec l’âge, ce taux étant divisé par deux entre 20 et 40 ans, avec une baisse progressive et constante par la suite. Chez l’homme, la testostérone est principalement produite dans les testicules et bien qu’elle soit considérée comme une hormone masculine, elle est également produite par les ovaires polykistiques testosterone et les glandes surrénales chez la femme. Un taux de testostérone adéquat est essentiel au bien-être physique et mental. En effet, cette hormone influence non seulement la sexualité, mais également le développement musculaire, la densité osseuse, l’humeur et les fonctions cognitives.

Une surconsommation de protéines et un manque d’énergie entraînent une baisse de l’androgène[21]. On souligne aussi l’importance de matières grasses (y compris les saturées) et la nécessité de réduire la consommation de sucres simples, notamment pour éviter ou réduire l’obésité et le syndrome métabolique[22],[23]. Quant à des apports exogènes d’androgènes, ceux-ci augmentent dangereusement la pression artérielle[18].

La relation éventuelle entre les taux de testostérone et l’activité sexuelle de la femme a donné lieu à des travaux contradictoires. Toutefois, on ne peut nier la réalité d’une baisse conséquente de libido et de désir chez la femme ménopausée encore plus prononcée chez la femme ovariectomisée bi-latérale. Dans les deux cas, des niveaux bas peuvent entraîner une perte de masse musculaire et augmenter le risque de fractures osseuses. Pour cette étude, les chercheurs ont mesuré plusieurs hormones dans des échantillons de sang de 90 hommes et 62 femmes avec des symptômes de Covid-19. Chez les femmes, les chercheurs n’ont trouvé aucune corrélation entre les niveaux d’hormones et la gravité de la maladie. Chez les hommes, seuls les niveaux de testostérone étaient liés à la gravité du virus.

Les valeurs normales du taux de testostérone sont fonctions du sexe et de l’âge. Chez l’homme, un dosage peut être prescrit pour rechercher un dysfonctionnement des testicules ou de l’hypophyse, notamment en présence de signes comme des troubles de la libido et des problèmes sexuels comme des troubles de l’érection. En présence de tels symptômes, une prise de sang avec dosage de la testostérone totale peut être réalisée. Pendant plusieurs décennies, le cancer de la prostate était en lien avec un excès de testostérone. Aujourd’hui, cette croyance traditionnelle est réévaluée par les scientifiques, au regard des connaissances actuelles. En effet, selon une équipe de chercheurs Suisses, aucune étude n’est parvenue à démontrer qu’une augmentation du niveau de cette hormone entraînait une augmentation de l’incidence du cancer de la prostate. L’impact de la testostérone sur l’agressivité du cancer de la prostate est débattu.

Heureusement, ce type de troubles peut être traité efficacement par une supplémentation en testostérone. Celle-ci, le plus souvent sous forme de gel ou d’injection, permet de rétablir des taux hormonaux normaux et de restaurer la fonction érectile. Cela arrive en cas d’insuffisance testiculaire, d’andropause, de syndrome de Cushing, de chimiothérapie ou d’irradiation dans le cadre d’un traitement anticancer, ou lors de la prise d’androgènes de synthèse, d’œstrogènes ou d’anti-androgènes. Chez la femme, il peut diminuer en cas de Syndrome du testicule féminisant (insensibilité aux androgènes).

Il a également été montré par des études que si l’on bloque cette augmentation d’endorphine durant l’exercice, on supprime la baisse de testostérone et cela rend l’exercice moins difficile, moins pénible mais n’augmente pas la performance. Ce puissant effet ostéoformateur se traduit par une augmentation de la densité minérale des os, gage de solidité et de résistance face aux fractures. Ainsi, des taux adéquats de testostérone contribuent au maintien d’un capital osseux élevé tout au long de la vie. Tout d’abord, elle active la prolifération et la différenciation des cellules souches en cellules musculaires durant le développement. Par la suite, elle favorise la synthèse des protéines structurales du muscle, les actines et myosines.